Pourquoi consulter un psychanalyste ? 

On consulte un psychanalyste parce que l’on éprouve une douleur psychique, de l’angoisse, une tristesse profonde, un empêchement dans sa vie quotidienne qui se répète. Ce peut être aussi parce que le lien aux autres est devenu difficile, que l’on se pose des questions sur soi sans réussir à cerner leur objet ni pouvoir entrevoir une possible réponse. Parce que l’on se sent désorienté, comme « en panne », que l’on se pose des questions sur sa sexualité, que l’on souffre de phobie, que des pensées qui nous entravent viennent à l’esprit de façon récurrente, parfois dans les moments les plus inopportuns, et dont on veut se libérer.

Faire le choix de la rencontre avec un psychanalyste, c’est choisir de mettre un pied sur le seuil d’une question qui se formulera pour chacun de façon singulière, au fil de la parole et de ses effets. C’est aussi choisir d’y entendre quelque chose d’autre que ce que proposent les méthodes dites de thérapies brèves. Thérapies qui peuvent être une première tentative de trouver un soulagement, une solution à un symptôme précis et qui conduisent parfois, quand la douleur revient, qu’elle insiste, qu’elle se déplace, à rencontrer un psychanalyste.

C’est pourquoi le coût de la séance de psychanalyse (on dit aussi analyse) n’est pas remboursé, n’est pas pris en charge par le système de Sécurité sociale. Autrement dit : cette démarche n’est pas supportée par un autre que vous. Le prix de la séance est donc fixé en lien avec vos moyens.

Une psychanalyse dure le temps nécessaire à ce que, ce qui fait empêchement, soit levé.

Enfin, la rencontre avec un psychanalyste se fait toujours en face à face, en position assise. S’allonger sur le divan ne vient que lorsque cela est nécessaire au travail d’analyse.


Pourquoi s’allonger sur le divan ? Premier épisode sur 4 de La Série Documentaire – En séance, étapes d’une psychanalyse  sur France Culture